Si les bénéficiaires des CSE ont, en général, parfaitement compris que le rôle d’un CSE consistait à distribuer des chèques-vacances, il n’en va pas de même pour les missions économiques et sociales du CSE. Un PV de CSE n’aura jamais l’attrait d’un article sur les commandes de chèques-vacances. Pour autant, les élus ont leur part de responsabilité.

Lors de mes audits communication CSE, je pose souvent aux élus ces deux questions.

1. Pour vous, que les salariés connaissent le rôle et les missions du CSE, c’est :
   1. Très important
   2. Important
   3. Peu important
   4. Pas important

Les réponses sont immanquablement « Très important » ou « Important ».

2. Combien de fois par an communiquez-vous vers les salariés sur les missions du CSE ?

1. Très souvent
2. Souvent
3. Rarement
4. Jamais

Les réponses sont immanquablement « rarement » ou « jamais ».

Je leur demande alors : « Expliquez-moi, vous me dites que c’est très important, mais vous ne communiquez jamais. Mesurez-vous le paradoxe ? »

La réalité, c’est que la communication économique et sociale des CSE est une zone sinistrée. Alors que c’est souvent dans ce domaine que les élus s’investissent le plus. Penser que les salariés sauront ce que vous faites en publiant des PV de CSE vieux de 3 mois dans une sous-rubrique du site CSE est une douce utopie.

Vous devez communiquer de façon régulière et attractive sur toutes vos actions et missions économiques et sociales : le référent harcèlement, les missions de la CSSCT, des synthèses de PV valorisés en page d’accueil du site CSE et sur des newsletters… Tout ce que vous faites – ou presque -, doit faire l’objet d’une communication.

Les salariés doivent savoir que tous mois vous êtes sur le pont pour défendre leurs intérêts et promouvoir le dialogue social dans l’entreprise.