Le jour où vous avez été élu(e) au CSE, vous avez accepté une mission impossible :

Être tout à la fois :

• Expert-comptable
• Avocat
• Juriste
• Directeur de communication, journaliste
• Et avoir un métier

Les élus CSE n’ont en effet ni les compétences, ni le temps de mener à bien toutes les missions qui leur ont été confiées.

 De fait, ils commencent par les impondérables : comptabilité, réunion CSE, rédaction des PV…
Et la communication CSE est toujours la grande sacrifiée.

Conséquences : les élus de CSE sont des porte-parole aphones

• Leurs sites de communication sont vides
• Leurs projets, actions, missions sont peu connus
• Un CSE à deux vitesses : les bénéficiaires qui connaissent et utilisent les prestations du CSE et les autres…
• Une mauvaise image : malgré leur investissement, les salariés ont le sentiment que leurs élus ne font rien
• L’impossibilité à remplir leur mission de porte-parole des salariés
• Sanction électorale

 En conclusion

Si vous partez du principe que vous communiquerez vers les salariés quand vous aurez le temps et que ce sera opportun, vous communiquerez peu ou pas.
La communication, c’est chronophage. Mais la sacrifier n’est pas une solution en tant qu’élu et porte parole.

En prendre conscience, c’est déjà faire la moitié du chemin. 

Pour ne pas subir, vous devez anticiper vos contraintes et construire un plan de communication et de publications programmé et réaliste, sur la durée de la mandature.
Puis mobiliser des ressources dédiées, en interne ou en externe.